Latitude lance la commercialisation de sa fusée Zephyr

La France écrit un nouveau chapitre de son histoire spatiale et embarque avec elle Latitude, la start-up rémoise Vision'R fondée en 2019, et pionnière dans la conception et le développement de lanceurs légers spatiaux.

L’entreprise aérospatiale vient d’être sélectionnée par le Centre National d'Études Spatiales (CNES) dans le cadre des appels d’offres du plan France 2030. Le premier lancement commercial de son micro-lanceur Zephyr aura lieu en 2026, sous l’égide du CNES et de l’État français. Cette contractualisation avec le CNES marque un tournant décisif pour Latitude, faisant de son lanceur à haute cadence Zephyr (premier lancement test fin 2025) un symbole d’excellence, capable de concrétiser et d’accélérer les nouvelles ambitions spatiales françaises dans le NewSpace.

Le CNES affiche également son soutien à un futur leader européen sur le marché des nanosatellites, capable à terme de procéder à 50 lancements par an grâce à une technologie fiable et robuste.

2026, année du premier lancement commercial de Zephyr avec le CNES et l’État

Affichant un objectif de 50 lancements annuels et désormais forte d’un contrat avec le CNES (client du service de lancement), Latitude posera en 2024 d’importants jalons dans le développement de son micro-lanceur. Cette année charnière est marquée par la préparation du premier vol de Zephyr – son lanceur spatial haut d’une vingtaine de mètres dédié au lancement de petits satellites dans l’espace. Différentes étapes sont encore nécessaires pour réaliser ce premier lancement (vol test prévu fin 2025), notamment la réception des étages de la fusée, la mise en route de l’outil industriel et la réalisation de différentes campagnes d’essai, dont les essais du moteur Navier.

« Nous sommes fiers d’accueillir le CNES et l’État comme premiers clients de Zephyr. Cela souligne l’engagement de la France à rester à l’avant-garde de l’exploration spatiale et à préparer le futur. Notre lanceur à haute cadence verra un satellite estampillé au nom de l’agence spatiale française pour son premier lancement commercial. Ce contrat marque la reconnaissance de l'expertise et de la passion de nos équipes et partenaires à Reims, à Vatry, en Écosse, à Paris, et au Luxembourg. Nous avons aujourd’hui la confiance et le soutien du CNES et de l’État, ce qui nous encourage d’autant plus à avancer vers les prochaines étapes. Nous gardons les yeux rivés vers 2025, année du premier lancement de Zephyr, et notre objectif de 50 lancements par an », déclare Stanislas Maximin, CEO et cofondateur de Latitude, qui rassemble aujourd'hui une équipe de 130 collaborateurs.

Latitude, un acteur désormais bien placé pour devenir le leader européen du NewSpace

Avec son objectif de production de 50 Zephyr par an dans les prochaines années, Latitude entend s’imposer sur le marché des petits satellites. La démocratisation de ces satellites a entraîné un besoin accru de lanceurs à l’échelle mondiale. Le nombre de lanceurs produits est actuellement insuffisant pour répondre à la demande (délai d’attente de 1 à 2 ans en moyenne pour un lancement). Les lanceurs légers de Latitude sont justement destinés à ce marché en pleine expansion. Afin de répondre à ce besoin, l’objectif de Latitude est de produire 50 fusées par an dans les prochaines années, et donc de programmer un lancement quasiment chaque semaine.

Haut de dix-neuf mètres, léger, sobre et robuste, le micro-lanceur Zephyr répond aux enjeux des opérateurs de « smallsats » et à la demande actuelle. Sa technologie et ses caractéristiques permettent d’envisager une capacité de production de 50 lancements par an, une première en Europe. Autant d’éléments qui pourraient permettre à Latitude de devenir un leader européen sur le marché de l’accès à l’espace dans la décennie à venir.

Source : communiqué de l'entreprise du 26/03/24.